mardi 20 septembre 2011

Adieu Corcovado, veaux, vaches et poulets, salut routes chahutées brésiliennes !






Il est nécessaire d'avoir de bons amortisseurs tant les voies sont déformées par le soleil, et on chaloupe doucement sur la route, comme la balancement d'une bossa-nova. Vitesse max sur la deux fois deux voies : 100 km/h, ça monte, ça descend, une samba à deux temps, qui nous fait oublier Ipanema. Enfin surtout moi, olive, car c'est un vrai traumatisme d'avoir quitté Ipanema...







Rien que d'y penser j'en ai les larmes aux yeux, je ne supporte plus la chanson tant la Garota de Ipanema me manque, je parle du bar mythique (7 Reals la caïpirinia, gratuite si tu griffones quelques mesures d'une partition sur le coin de la table). J'ai pris mon vieux saxo, et je ne désespère pas de trouver un grateux quelque part sur une praïa de l'Etat de Rio pour boeufer gentiment... Pour le moment : nada !...



Donc on était sur la route toute la sainte journée de dimanche, propulsés à 28 mètres par seconde dans notre chevrolet.
On arrive à Angra dos Reis, on se faufile entre les touristes brésiliens qui partent ou reviennent d'Ilha Grande, pour trouver les horaires de bateau, garer la voiture dans un parking gardé, essayer vainement de tirer de l'argent avec la carte de Aude, acheter des provisions et les tickets pour la longue traversée qui nous attend, et tout ça sans un mot d'anglais, de français, d'espagnol ou de portugais de notre part puisque la seule langue internationale ici, c'est le portugais, miraculeusement on comprend tout ..?...

Une heure trente sur l'eau ça peut être très long quand tu as le mal de mer, moi je ne l'ai pas, et c'est bourrée de médocs que chouchou s'installe à bord. Traversée tranquille en fin de compte, voilà, voilà...



Bon, ok, mon histoire est un peu longue et riche d'évènements inintéressants, mais il faut dire qu'il est 6 heure du mat', que je suis réveillé depuis deux heures, toujours en mode jet-lagué depuis Paris, on se couche à 22h comme des vieilles après des bonnes journées. (...)

Je sais même plus ce que je disais ! Ah oui, qu'on arrivait sur l'ile grande. Je refuse catégoriquement l'aide des gars pour transporter nos bagages jusqu'à la pousada de peur qu'il nous manque 5 Réals pour le retour, sur cette île qui compte zéro distributeur automatique. Et aussi parce que je ne cautionne pas, réflexion complètement conne d'Olivier Simon, alors que les pousseurs n'ont que ça comme petit boulot sur l'ile sans voitures. Mais bon, manquer d'argent, ça me stresse !
Un couple de suisse avec lesquels on a mini-sympathisé dans le bateau, nous regarde partir : moi trainant les deux valoches dans le sable, Aude portant son vanity.
Dans leurs yeux pendant que leur porteur charge leurs 2 sac à dos dans une chariotte, comme une interrogation : "Mais, ils sont fous ces français ?",
Quelques mètres plus loin, en re-dépassant leur valet d'un moment qui voulait presque faire la course avec moi, je souris en coin en me demandant comment ces randonneurs helvètes se débrouilleront sans lui, dans la forêt de l'ile qu'ils comptent traverser.

On arrive à la pousada Naturalia au bout de 10 minutes, c'est magnifique, la vue de la chambre est superbe, et je vois déja passer cinq petits singes dans les branches des arbres qui entourent l'hôtel, je peux cocher sur la grille d'évaluation de Jako Tour : "Voir des petits singes" avec mention "un peu furtifs". Yann, le gérant, nous explique le fonctionnement de l'établissement en
français. expat' depuis 2 ans, il est heureux ici avec son... tout comme le propriétaire de la pousada lui aussi français, installé au Brésil depuis presque 8 ans, ils parlent tous les deux parfaitement le partugay comme on dit ici :) (...)






Y a plein de petits oiseaux qui passent sur la terrasse de la chambre, c'est trop marrant. Ils me voient, un peu surpris : "Déja debout ?!!", et filent à la brésilienne (pas très vite). Ils on l'air de vivre cool au Brésil. Bref, on va s’assommer avec une caïpirinia dans un bar du centre à 200 mètres, et on se finit avec une marmitte de crevettes sur le bord de mer et une demi-bouteille d'un super vin argentin. On se couche épuisés, il est 10h du soir, c'est au tour des moustiques d'avoir faim et ils ont les crocs !

Réveil à 6h00, boursouflés de piqûre d'insectes, le café nous attend deux heures plus tard. Le café et les fruits, et les jus, et les pains et la charcuterie !!!



On se régale, prêst à repartir en mer pour une balade autour de l'île. On descend vers le port pour acheter des billets, louer masques et tubas, insister pour avoir un bateau sans musique techno. L'équipe du Navigantès nous fait la démonstration du gilet de sauvetage et nous donne les consignes de sécurité. On suit la côte boisée en ergotant tous les deux sur quels vieux ou vieilles est avec quels jeunes (c'est vachement la mode ici tout de même) et on prend des photos partout. Trois arrêts prévus : poisson, église, manger.


Mais je fais une pause dans mon récit, je vais à la plage un moment. (...)

3 commentaires:

  1. Wouaaa !Trop belle sur la photo ! Michell est d'accord avec moi !! :)
    Quoi ? Qu'est que t'as dit Michell ? Ah, oui, "et ton Papa, il a trop la classe quand il mange du melon à la paille"... (elle est jeune... il a bien fallu que je trouve qq chose :)
    Bon y a rien a dire, Ilha Grande ça a carrément la classe ! Par contre, faut vous dire, j'ai lu quelque part que les ptits singes au Brésil sont très au courant de la législation concernant le droit à l'image : d'où la furtitude ou alors si t'arrives à les prendre ils te volent l'appareil photo la nuit (et comme c'est celui du boulot...) D'ailleurs, je pense que cet appareil réagit très bien au soleil, ça explique pourquoi vous arrivez à faire des photos magnifiques et que moi, sur Paris, je galère:(
    Allez, Marc, Michell et moi on vous envoie des bisouu

    RépondreSupprimer
  2. Gros bisous Léa&Marc :)
    Une longue journée à venir...

    RépondreSupprimer
  3. Chère petite Michell,
    je te remercie de tes nouvelles envoyées par mail hier. Je remarque cependant que tu as l'air d'avoir un peu maigri et je me demande si tata Léa te nourrit bien ??... Ou peut-être, pour payer la pension, te fait-elle travailler jour et nuit ??!! Si c'est le cas n'hésite pas à envoyer un pigeon voyageur !
    Ou alors peut-être que tu vas très très bien, que tonton est tata s'occupe tellement bien de toi que nous ne te manquons pas ? Je n'ose pas le croire... Mais je remarque dans ton oeil sur la 1ère foto comme un air de défiance. Ne nous oublie pas Michou, on t'aime fort et on parle de toi souvent avec les petits chiens de l'ile :)
    Bisous d'amour

    RépondreSupprimer