dimanche 25 septembre 2011

Hôtel la tête penchée

Après avoir quitté, non sans tristesse, la pousada Pardieiro, les claquettes de l'hôtel dans la valise, nous nous retrouvâmes sur route de Rio, où il en fallut une belle paire de grosses bien mûres, pour rouler au milieu de ces brésiliens fous du volant :)

La pousada le matin

Pour rouler sur les routes défoncées de l'Etat de Rio, faut pas avoir peur des queues de poisson de droite ou de gauche, des doublements en zone de non dépassement ou dans les virages,et  pas ce soucier qu'il y a un gars qui te colle le cul, d'ailleurs ce gars, quoique tu fasses, tu n'y penses pas, tu l'emmerdes. Tu comptes 450 kms de route côtière (BR 101), égale à peu près 800 kms.

On passe devant l'embarcadère pour Ilha grande, Aude chouine gentiment, et on se restaure au Mac Donald d'une ville à la Prime (Nevada).

Aude se demandant c'est quoi cette frite

On passe Rio et le Ponte Rio-Niterói de 13,3 km, séparant le Rio Grande do Norte et le Rio Grande do Sul (merci wiki), en demandant notre chemin à quelques sympathiques vendeurs d'éthanol (Petrobras, Esso, Shell), pour arriver à Armação dos Búziosou ou Buzios la bouseuse. La traduction est approximative, tout du moins il nous semble quand nous entrons dans la ville-village.

Nous arrivons enfin à l'hôtel Hibiscus les Pinsons, que j'ai vulgairement appelé en titre: hôtel de la tête penchée... Et pourquoi qu'il s’appelle l'hôtel de la tête penchée ? Parce que pour voir la mer, il faut pencher la tête !

Les pinsons ne sont pas loin

Sur cette photo prise dans la soirée par exemple, on peut pas voir la mer parce que j'ai pas penché la tête. Et puis, quand bien même, on verrait la mer au travers des branchages de ces crétins d'hibiscus qui sentent pas.

Mais, après avoir mangé au son d'une musique lounge, dans un restaurant d'allure portugaise, en bout du coin de la rua das Pedras, un steak, une salade, des frites, un suprême de poulet pané et le même accompagnement pour Aude,deux verres de vin rouge et une caïpirinha à 6 R$ en plus pour moi, on se réconcilie tout de suite avec Brigitte, qu'on check d'un "Brigitte Bardot, Bardot - Brigitte c'est trop, c'est trop", en remontant la Orla du même nom.


Je vais me coucher, bouffé par les moustiques, demain ça sera beau.


(des chiens hurlent)

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